L'armistice, signé le 11 novembre 1918, à 5 h 15, marque la fin des combats de la 1er guerre mondiale), la victoire des alliés et la défaite totale de l'allemagne, mais il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre. Le cessez le feu est effectif à onze heures, entraînant dans l'ensemble de la france des volées de cloches et des sonneries de clairons annonçant la fin d'une guerre qui a fait plus de 18 millions de mort et des millions d'invalides ou de mutilés.
Le dernier jour de guerre a fait près de 11 000 tués, blessés ou disparus, soit plus que lors d'une opération majeure comme le jour 7 en 1944.

À 10 h 45 du matin, soit 15 minutes avant l'heure du cessez-le-feu, augustin trébuchon a été le dernier soldat français tué, estafette de la 9e compagnie du 415e régiment de la 163 ém div infanterie, il est tué d'une balle dans la tête alors qu'il porte un message à son capitaine.
Le dernier britannique, George Edwin Ellison a été tué à 9 h 30 alors qu'il faisait une reconnaissance non loin de mons en belgique.
Le dernier soldat canadien a été George Lawrence Price, deux minutes avant l'armistice.

Le soldat Julien- Marie chapeland, fusillé pour désertion en 14, vient d'être réhabilité
photo ci dessus
"Monuments aux morts pacifistes"
Ce soldat du 98e régiment d'infanterie avait été fusillé le 11 octobre 1914 dans la Somme, après avoir condamné à mort par un conseil de guerre spécial du régiment pour « capitulation en rase campagne ». Le sous-officier avait été blessé par balle à la jambe quatre jours auparavant, avant d'être, assurait-il, fait prisonnier et de s'évader. Il avait été passé par les armes installé sur son brancard. Le père du sous-lieutenant Chapelant avait tenté de le faire réhabiliter mais après un long combat judiciaire, la Cour suprême de justice militaire, composée d'anciens Poilus et de magistrats, avait en juin 1934 maintenu la décision de 1914. Le nom de julien-marie chapeland avait pourtant été inscrit sur le monument aux morts d'Ampuis où il figure toujours.
La réhabilitation de soldats exécutés s'est faite au coup par coup, dès les années de l'après guerre, comme pour les sous-lieutenants Harduin et Millan en 1926. Selon le général Bach, une cinquantaine de soldats fusillés ont été au total réhabilités, dont une trentaine en 1934 par la Cour suprême de justice militaire.
Dans l'un de ses jugements, cette juridiction avait écrit :
"Attendu que si les nécessités impérieuses de la discipline commandent en temps de guerre le sacrifice de la vie, ce sacrifice ne peut être imposé lorsqu'il dépasse les limites des forces humaines".
cedvdh, Posté le jeudi 05 septembre 2013 04:09
respect :-)