
Le principal fut le PzB 39 qui fut utilisé en 1940, il perçait 25 mm à 300 m sous I 30°. Son projectile avait une vitesse initiale de 1140 m/s. Il était donc un prédateur pour tous les engins alliés blindés à moins de 30 mm. Toutefois, ses effets arrière étaient faibles et sauf à atteindre un point sensible, il « ne faisait que passer ».

Par contre, il était redoutable contre les optiques même d'engins plus lourds. D'une masse de 12,6 kg et d'une longueur de 1,62 m crosse déployée, son poids était supportable pour la troupe. Il n'y eu pas d'études à proprement parler de réalisations allemandes dans des calibres supérieurs et ils utilisèrent des armes de prise comme le 13,9 mm Boys mais aussi les 14,5 soviétiques.

Pour le Panzerabwehrbüchse 785 dit « Solothurn » de 20 mm, celui-ci fut conçu par la société suisse Waffenfabrik Solothurn et offert à l'exportation dès 1936. Il fut vendu à la Hollande et à l'Italie avant guerre. C'était une arme très lourde (54,7 kg à vide) et encombrante (2,16 m) alimentée par chargeurs de 5 ou 10 cartouches. Pour ses déplacements il était monté sur un train rouleur disposant de deux flèches, il semble qu'il ne fut guère utilisé dans cette configuration car le train rouleur, très léger, ne supportait pas la force au recul pas plus que l'épaule du tireur d'ailleurs. Ses performances étaient très moyennes avec une vitesse initiale du projectile de 910 m/s et des capacités de perforation relativement médiocres avec 15/18 mm à 300 m sous I 30°. (Pas plus que l'obus de 37 mm Mle 35 du canon de 37 mm SA 18 par exemple).

En Hollande, les Allemands firent main basse sur les exemplaires en service en mai 1940 puis en Italie en 1943. Si le « Solothurn » fut utilisé par l'armée allemande pendant la SGM, ce ne fut qu'en petit nombre et elle n'adopta jamais cette arme.

Militaria-WW2-29, Posté le samedi 19 mars 2016 13:34
Belle article !!!